\documentclass[11pt]{ttnn} \usepackage[utf8]{inputenc} \usepackage[T1]{fontenc} \usepackage{lmodern} \usepackage[french]{babel} \usepackage{hyperref} \usepackage{graphicx} \usepackage{eurosym} \title{Construire son propre fournisseur d'accès internet} \author{Tetaneutral.net} \date{Avril 2014} \begin{document} \maketitle \begin{abstract} Ce document présente la démarche administrative et technique qui permet de créer un fournisseur d'accès associatif, par exemple pour couvrir une zone blanche ADSL dans les endroits (une bonne proportion du territoire) délaissés par les opérateurs traditionnels parce que non rentable pour eux. Il s'appuie sur l'expérience de l'association Tetaneutral,net qui opère un tel réseau à Toulouse, Saint-Gaudens, Mones et Mauvaisin en Haute-Garonne ainsi que sur des documents de la Fédération French Data Network\footnote{\url{http://www.ffdn.org/}}, qui regroupe de nombreux fournisseurs d'accès associatifs français. \end{abstract} \section*{Introduction} Pour faire son propre fournisseur d'accès internet il faut cinq ressources principales : \begin{itemize} \item des bénévoles pour mettre le place et faire vivre le truc, \item un statut juridique (association 1901 + déclaration ARCEP), \item des adresses IP, \item un moyen pour ces adresses IP d'accéder à l'internet, \item un moyen de connecter les adhérents à l'accès internet ci-dessus. \end{itemize} Les bénévoles, il y a plein de manières de les trouver et de les motiver. Dans une zone blanche ou très mal desservie par les fournisseurs classiques, il suffit de se faire connaître un peu pour en trouver plein qui seront prêts à aider en échange de la possibilité d'une meilleure connexion au réseau des réseaux. Pour les associations membres de la FFDN, l'aspect bénévole et citoyen de la démarche est très important. Le réseau internet est une resource considérée comme un bien commun de l'humanité, son appropriation par de grandes multinationales qui tentent de le contrôler et de le détourner à leur profit, sans compter la surveillance excercée par les gouvernements sont simplement inacceptables~\cite{taziden2013}. En plus de combler un manque (la couverture des zones blanches), la création de fournisseurs d'accès associatifs est également un moyen de défendre et de promouvoir un internet plus libre et plus égalitaire et de s'approprier les technologies utilisées. Pour les quatre autres types de ressources, plus techniques, nous allons décrire sommairement les solutions dans la suite ce ce document. Un certain nombre de documents plus détaillés sont disponibles dans la bibliographie pour permettre d'approfondir les sujets. \section{Le statut de fournisseur d'accès} Pour être fournisseur d'accès internet, un simple enregistrement auprès de l'ARCEP suffit. Les démarchent indispensables se limitent donc à \begin{itemize} \item créer une structure légale, une association loi 1901 a priori. (Mais on peut envisager d'autres statuts pour des cas particuliers) \item remplir la déclaration auprès de l'ARCEP. \end{itemize} Ensuite il peut être intéressant de faire d'autres démarches pour se faciliter la vie : % XXX autres utilités ? \begin{itemize} \item ouvrir un compte bancaire au nom de l'association. Tetaneutral.net utilise les services du Crédit Coopératif destinés aux associations. Cela permet de gérer toutes les cotisations et les abonnements aux services par prélèvement, ce qui simplifie le travail du trésorier. Il est également possible de disposer d'une carte bancaire pour régler des achats de matériel en ligne au nom de l'association. \item obtenir de numéros INSEE et SIREN, pour simplifier les relations commerciales avec les fournisseurs professionnels. Pas utile pour les achats en ligne. \end{itemize} \subsection*{Devoirs du FAI} La principale obligation légale d'un fournisseur d'accès internet est d'être en mesure de fournir sur demande aux autorités de police ou de justice l'identité d'un abonné au service, à une heure donnée à partir de son adresse IP. Cela implique donc une certaine rigueur dans la gestion du fichier des adhérents et des services qui leur sont fournis. Le plus simple est d'être capable d'attribuer une adresse IP publique fixe à chaque adhérent. On a ainsi une correspondance relativement stable via le fichier des adhérents, sans être obligés de garder des traces en temps réel d'un système de d'allocation dynamique des adresses IP ou de traduction d'adresses (plus connu sous le nom de NAT). Le fichier des adhérents doit faire l'objet d'une déclaration simplifiée à la CNIL (norme 46), comme pour toute association. % XXX à vérifier. La loi informatique et libertés et le code des télécommunications, imposent à l'association de protéger les données concernant la vie privée de ses adhérents en sécurisant ses serveurs et les procédures liées à la gestion des adhérents et des services qui leur sont fournis. Il est souhaitable de rédiger (ou de copier sur un FAI associatif existant) une charte d'utilisation des services qui précisera les droits et les devoirs des uns et des autres. Elle pourra notamment rappeler que les services sont assurés par des bénévoles, et qu'il ne peut donc pas y avoir d'engagement quantitatif sur la qualité ou la disponibilité du service. \section{Obtenir des adresses IP} Comme on l'a vu ci-dessus, l'adresse IP va être en quelque sorte l'identifiant des adhérents sur le réseau. Les adresses IP publiques doivent être uniques au niveau mondial, et il existe donc un mécanisme pour les allouer aux différents fournisseurs d'accès internet~\cite{bortzmeyer2011}. Pour un nouveau fournisseur d'accès qui se crée, le plus simple pour commencer c'est de trouver un fournisseur existant qui serait prêt à louer ou à prêter gratuitement une partie des adresses IP qu'il n'utilise pas. L'autre solution est de contacter directement un LIR (Local Internet Registrery) pour monter un dossier afin d'obtenir sa propre plage d'adresses IP. Cette approche est plus complexe parce qu'il faut argumenter sa demande, en montrant que le besoin est réel, ce qui peut poser un problème de poule et d'\oe{}uf pour une nouvelle structure qui démarre. Le coût des adresses IP est entre 10 et \EUR{20} par an et par adresse IP. \subsection*{Pénurie d'adresses IPv4} Depuis le début de l'Internet on utilise la version 4 du protocole IP, qui se reconnaît facilement au format des adresses utilisées qui sont exprimées sous forme de quatre nombres entre 0 et 256, séparés par des points. Par exemple 192.9.201.54 est une adresse IP version 4 ou IPv4. Ces quatre nombres entre 0 et 256 (quatre \emph{octets}) permettent de construire environ quatre milliards d'adresses IPv4. L'internet mondial ayant beaucoup grossi, l'ensemble des adresses possibles est presque complètement alloué. Il devient donc difficile pour les nouveaux fournisseurs d'accès d'obtenir de nouvelles adresses IPv4. Mais au moment où ce document est écrit, et en raison des contraintes légales exprimées ci-dessus, il est préférable de se débrouiller pour avoir encore une adresse IPv4 publique par adhérent que l'on souhaite connecter. \subsection*{Préparer le futur : IPv6} La version 6 du protocole IP (ou IPv6), qui existe depuis près de vingt ans résout (entre autres) ce problème de pénurie des adresses IP, grâce à l'utilisation d'un espace beaucoup plus grand (deux puissance 128 adresses différentes sont possible, ce qui est monstrueusement gigantesque). Mais ce «\,nouveau\,» protocole tarde à s'imposer. Pour déployer le réseau pour le grand public, on ne peut pas se passer d'utiliser encore IPv4. Néanmoins, il est souhaitable d'obtenir aussi, au moment de démarrer un nouveau FAI des adresses IPv6 pour préparer le futur. En raison de leur abondance, il est beaucoup plus facile d'obtenir des adresses IPv6 auprès de l'organisme qui aura fourni les IPv4. La fédération FFDN peut aider à trouver la meilleure solution pour trouver une plage d'adresses IP disponibles en fonction du projet (nombre d'adhérents prévu, localisation,... ) \begin{figure}[hb] \caption{Exemple de déploiement: Illico en Corrèze} \includegraphics[width=\textwidth]{20130321-reseau-chanteix} \end{figure} \section{Connexion à l'internet} Pour redistribuer des accès au réseau internet, il faut commencer par en avoir un. Comme on n'a pas une seule adresse IP à connecter, mais toute une collection, les moyens de connexion à l'internet des particuliers ne suffisent pas. Il faut avoir les outils pour \emph{router} la plage d'adresse IP des adhérents vers le reste du réseau. La solution normale consiste à trouver un prestataire de services (datacenter, opérateur pro, ou structure associative) qui va permettre d'héberger un routeur (un PC avec le logiciel adapté fait l'affaire) qui va se charger du travail et fournir (moyennant paiement) la connexion au réseau. La fédération FFDN est à nouveau très utile pour aider les nouveaux à trouver la meilleure solution. \subsection*{Routage} La solution normale pour faire arriver le trafic internet sur les adresses IP de l'association c'est de créer un nouveau \emph{système autonome}, ou AS (\emph{Autonomous System} en anglais) et de faire en sorte qu'il soit annoncé aux autres opérateurs sur l'internet via le protocole de routage BGP (\emph{Border Gateway Protocol}), qui est le protocole utilisé pour connecter entre eux tous les AS de l'internet. Le routeur du nouveau FAI peut être un simple PC sous Linux et c'est le logiciel \emph{Bird} qui sera alors utilisé pour faire cette connexion. Ici encore l'aide des autres associations membre de FFDN va être très utile pour obtenir le numéro d'AS et configurer le logiciel de routage Bird. Il est aussi possible, pour un petit déploiement initial, de trouver un partenaire disposé à assurer la fonction de routage en incluant ces adresses IP dans son propre AS et en routant le trafic statiquement vers votre routeur (et c'est encore plus simple si c'est le partenaire qui a fourni les adresses). \subsection*{Transit et Peering} L'échange de trafic avec les autres AS de l'internet peut se faire de deux manières : soit par du \emph{transit} (payant) assuré par des prestataires commerciaux, soit par du \emph{peering} (généralement gratuit) avec d'autres AS sur des \emph{points d'échange} internet. Il existe des points d'échange internet dans les grandes villes de France (FranceIX à Paris, Lyonix à Lyon, TouIX à Toulouse, etc...). Ce sont des structures associatives qui pourront aussi aider et donner des conseils pour établir les premiers peerings d'un nouveau réseau. \cite{bortzmeyer2011} \cite{amsix2013} \section{Connexion des adhérents} La dernière étape est le raccordement du routeur qui gérera l'accès du nouveau fournisseur d'accès à l'internet aux adhérents. Les fournisseurs d'accès internet associatifs de FDN utilisent pour cela principalement deux techniques : \begin{itemize} \item une connexion ADSL des adhérents via un réseau de collecte d'un prestataire commercial (Nerim dans le cas de FDN et de Tetaneutral.net). Cette solution n'est cependant pas très intéressante : elle nécessite que l'adhérent se trouve dans une zone avec une bonne desserte ADSL (donc pas dans une zone blanche), ou il peut aussi bénéficier des offres ADSL traditionnelles. Les tarifs que peut proposer un FAI associatif pour couvris ses frais ne sont pas concurrentiels, et il ne pourra pas offrir pas défaut tous les services connexes (télévision, téléphone,..) Le raccordement en ADSL est donc réservé aux militants de l'internet neutre et libre qui sont prêts à faire un sacrifice financier pour soutenir un projet associatif et ne pas dépenser leur argent directement avec les opérateurs traditionnels. \item pour desservir les zones blanches (ou non) on utilise alors une technologie radio basse puissance, dans la bande de fréquence autour de 5.5 GHz utilisant une technologie de type Wifi. L'utilisation d'antennes semi-directionnelles ou de petites paraboles directionnelles (jusqu'à 40cm de diamètre) permet de couvrir des distances jusqu'à une quinzaine de kilomètres pour des débits symétriques entre 10 et 100 Mbits/seconde. La principale contrainte de cette technologie est que dans la bande de fréquences utilisée, le signal ne traverse pas les obstacles (bâtiments, arbres, collines,...). Il faut donc que les points à connecter soient en vue directe, ou alors il faut trouver un point relais intermédiaire. \end{itemize} Dans ce qui suit, on s'intéressera uniquement au déploiement du réseau en radio. Un guide pratique pour le déploiement radio qui détaille les points ci-dessous a été rédigé par les adhérents à Tetaneutral.net de Mauvaisin~\cite{brun2014}. \subsection*{Topologie du réseau} Le réseau radio doit connecter tous les adhérents, soit en constituant un seul réseau en étoile ou en arbre à partir d'un point central de collecte (le routeur de l'association), soit en via plusieurs arbres, connectés au point central par des tunnels. une paire d'antennes Wifi se comporte comme un câble Ethernet. On construit donc une topologie similaire à celle d'un réseau Ethernet classique : il ne faut pas faire de boucle et connecter tout le monde. On obtient alors une topologie en arbre. Les antennes peuvent être soit des points d'accès, soit des stations. Un point d'accès permet de connecter plusieurs stations alors qu'une station se connecter à un point d'accès unique. Sur les liens à plusieurs relais, on alterne donc des points d'accès et des stations connectés alternativement en radio et via des connexions filaires classiques (câble Ethernet simple ou bien commutateur). Les antennes sont configurées en mode pont Ethernet. Un réseau radio se comporte donc comme un grand commutateur qui connecte tous les adhérents au routeur. \subsection*{Utilisation de tunnels} Dans bien des cas, le routeur du fournisseur d'accès ne se trouve pas dans un endroit pratique pour y connecter directement des adhérents en radio. On va alors rechercher un point intermédiaire, disposant d'une connexion internet à haut débit (ADSL, VDSL ou fibre optique) que l'on connectera au routeur via un tunnel au dessus de cette connexion internet « classique » \subsection*{La box chez l'adhérent} Pour terminer chaque adhérent a besoin d'une « box » pour recevoir sa connexion et la redistribuer dans son logement (soit en Wifi, soit via un petit commutateur pour distribuer un réseau filaire sur les ordinateurs de la maison. La pratique de tetaneutral.net est de fournir à chaque adhérent un petit routeur Wifi pré-configuré, avec, du coté du réseau radio l'adresse IP publique de l'adhérent et qui distribue en interne un réseau IP privé à l'aide du mécanisme de NAT. \section{Services supplémentaires} Une fois l'ensemble du dispositif décrit ci-dessus déployé, le fournisseur d'accès est opérationnel. Il peut néanmoins être utile de mettre en place un certain nombre de services supplémentaires pour pouvoir contrôler le bon fonctionnement du réseau et simplifier certaines opérations de maintenance. \subsection*{Serveur de noms} Il est très utile de réserver un nom de domaine (par ex. tetaneutral.net) pour l'association pour associer les adresses IP à des noms et rendre visible les serveurs de l'association Le nom de domaine de l'association sera acheté chez un prestataire spécialisé (par Gandi), et le serveur DNS peut être géré soit chez le prestataire, soit sur une machine du réseau de l'association qui restera allumée en permanence, à l'aide du logiciel \emph{bind}. Le serveur de noms peut déléguer aux adhérents qui le souhaitent le choix du nom utilisé pour la résolution inverse (trouver le nom à partir de l'adresse) de leur adresse IP. Celui-ci peut correspondre à leur propre nom de domaine s'ils en ont un (genre dupond.fr). Enfin le serveur de nom pourra être utilisé par les PCs des adhérents via la configuration automatique des paramêtres réseau qui sera fournie par leur box. \subsection*{Serveur web} Un serveur web permet de faire connaître l'association et de mettre en place des outils tels qu'un formulaire de contact, des forums de discussion ou d'entraide, un blog, etc. Le serveur en question peut être hébergé par l'association elle-même sur un PC connecté à son réseau (il utilisera alors une adresse IP de l'association) ou bien être hébergé soit par une association amie de FFDN, soit par un hébergeur de contenus classique (OVH, Gandi... ) \subsection*{Supervision du réseau} Normalement tous les opérateurs de réseau ont un logiciel de supervision qui recueille en permanence des données sur l'ensemble des équipements (routeur, antennes, commutateurs,...) pour s'assurer de leur bon fonctionnement et éventuellement collecter des statistiques sur l'utilisation des différentes ressources. Tetaneutral.net utilise les logiciels Nagios et Check\_MK qui tournent sur un PC Linux qui fonctionne en permanence. Une interface web permet de consulter l'état du réseau et d'afficher des graphes de trafic. Nagios peut aussi produire des alertes et prévenir via SMS ou émail l'équipe des bénévoles en cas de défaillance ou de problème sur un équipement du réseau. \subsection*{Messagerie ?} Les fournisseurs d'accès traditionnels proposent presque tous un service de messagerie, avec des adresse du type nom@fournisseur.com. Un fournisseur associatif peut choisir d'offrir également ce service. Mais ce n'est pas indispensable et avant de décider de l'offrir, il faut avoir en tête un certain nombre de contraintes, sachant que ce type de service est plutôt plus difficile à configurer et à gérer que la partie accès internet. \begin{itemize} \item responsabilité : les services de messagerie sont régis par le code des télécommunications qui garanti la confidentialité des messages et rend l'opérateur responsable. C'est donc à l'opérateur de sécuriser ses serveurs. \item disponibilité : un service de messagerie doit fonctionner 24h/24 et les utilisateurs sont peu tolérants face à un service peu fiable. \end{itemize} Pour information, Tetaneutral.net a choisi explicitement de ne pas fournir de service de messagerie à ses adhérents. \section{Coûts} Avant de se lancer dans l'aventure, il vaut mieux commencer par établir un budget prévisionnel, afin de savoir où on va au niveau financier. L'ensemble des prestations payantes (adresses IP, transit, présence dans un datacenter, nom de domaine,...) représente une somme récurrente dont une partie est fixe et l'autre dépend du nombre de foyers connectés et du trafic réseau. A cela il faut ajouter un investissement initial (achat d'un routeur (une configuration de PC basique autour de \EUR{400} peut faire l'affaire, des équipements radio (entre \EUR{50} et \EUR{100} par antenne et des routeurs des adhérents (environ \EUR{25}, plus divers petits matériels pour fixer les antennes,.... qu'il faut amortir avec les cotisations des adhérents. Dans le cas de Tetaneutral.net, un prêt d'un des co-fondateurs de l'association a rendu possible l'investissement initial. Ensuite, en raison du succès de l'association, une redevance mensuelle comprise entre 20 et \EUR{30} permet à l'association de couvrir les frais récurrent et a permi de rembourser en deux ans le prêt initial. Le détail du bilan financier mensuel de Tetaneutral.net est publié sur le site web de l'association. \section*{Conclusion} L'environnement juridique qui encadre la fourniture d'accès à Internet en France est relativement léger et permet facilement de créer son propre FAI dans les zones délaissées par les opérateurs traditionnels. Quelques connaissances en réseau sont nécessaires pour déployer la partie technique, mais la fédération FFDN et les membres de tous les FAI associatifs seront en général heureux de partager leurs connaissances pour aider de nouveaux venus. % Bibiliographie \nocite{*} \bibliography{intro} \section*{Licence} \includegraphics[width=2cm]{88x31} Ce document est sous licence \\ \emph{Creative Commons Paternité - Partage à l'Identique 3.0 non transposé.} Le texte complet de cette licence est disponible à l'adresse~:\\ \url{http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/} \end{document}